Le 8 novembre, vers 1h30 du matin, des hommes à bord de deux jeeps du même type de celles généralement utilisées par les services de sécurité pour les enlèvements, ainsi que trois voitures de police, ont enlevé le camarade Amar Fayaz à Jamshoro, dans le Sind. Il était assis près de la porte de la faculté de médecine Liaqat lorsque cet incident s’est produit. Depuis, nul ne sait où il se trouve. Nous appelons tous nos camarades et sympathisants à lutter pour sa libération.

Le 11 février 2019, la police pakistanaise – connue pour ses arrestations arbitraires, sa brutalité et ses assassinats d'innocents – a arrêté des étudiants et des militants de l'Alliance de la Jeunesse Progressiste, à Multan. Plusieurs chefs d'accusation ont été retenus contre ces camarades, y compris la « sédition ». Tous ont été relâchés sous caution – sauf un : Rawal Asad, qui est en prison. Il risque d'y rester longtemps et même d'y être torturé. Son seul « crime » est d'être un militant qui s'efforce d'organiser la lutte des étudiants et des travailleurs contre les injustices perpétrées par la direction de l'université, les employeurs et les institutions d'Etat.

Sept camarades de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) ont été arrêtés hier à Karachi par l’armée et les Sindh Rangers, une milice d’État paramilitaire notoirement connu pour ses exécutions extrajudiciaires. Nous devons soulever cette question dans les mouvements syndicaux et étudiants du monde entier. Nous avons besoin de messages de protestation et de solidarité. Agissez maintenant !

Lundi 31 octobre, à Turbat au Baloutchistan, la maison du camarade Zareef Rind a été attaquée par des inconnus armés. Son jeune frère de 18 ans Hasil Rind Baloch – un militant de l’Organisation Etudiante Baloutche (BSO) – a été tué d’une balle dans la tête.

"Comme partout au tiers monde, les femmes pakistanaises, et en particulier celles qui travaillent, souffrent d'une pauvreté extrême. Plus que quiconque, elles ont besoin d'une révolution socialiste. C’est la seule voie vers la liberté ! " (Anam Rab)

Le 11 mai dernier, des élections législatives ont eu lieu au Pakistan. La campagne qu’ont menée les différentes organisations politiques pour ces élections a montré, sans ambages, le mépris que les hommes politiques portent au peuple opprimé du Pakistan. Aucun parti ni aucun candidat n’ont mentionné la question brulante des véritables contradictions de cette société, de l’exploitation violente à laquelle les travailleurs font face. Aucun d’entre eux n’a même prétendu être le parti des pauvres.

« Inqlab ! Inqlab ! Socialist Inqlab ! » – Révolution ! Révolution ! Révolution socialiste ! C’est sur ces slogans, dans une ambiance surchauffée, que s’est ouvert le 27e Congrès de la tendance marxiste pakistanaise, The Struggle (La Lutte), le 27 mars dernier. Au total, 2000 délégués de toutes les régions du Pakistan ont rempli la magnifique salle Aiwan Iqbal, dans la ville de Lahore.

Lors d’une conférence de presse organisée le lendemain des élections, au Pakistan, un groupe de sénateurs démocrates américains – y compris l’ancien candidat John Kerry – a déclaré que le résultat des élections était « très positif ». Ces « visiteurs » ont également promis d’augmenter l’aide américaine au Pakistan si le PPP et le PML-N de Nawaz Sharif formaient un gouvernement de coalition. En même temps, ils veulent que Musharraf reste président ! L’interférence américaine dans les affaires du Pakistan est désormais une norme. Ils dictent la politique de chaque régime.


Avant les résultats des élections législatives, au Pakistan, le Président Musharraf est apparu à la télévision d’Etat pour demander que « la voix de la nation » et la « mère des élections » soit acceptées. Mais en fait, c’était la mère de toutes les fraudes. Même au regard des normes pakistanaises, la fraude était particulièrement massive. Du jour au lendemain, le peuple s’est fait voler sa victoire par les comploteurs d’Islamabad et de Washington.

Lors des élections législative de 2002, au Pakistan, notre camarade Manzoor Ahmed avait remporté le siège de sa circonscription, dans la ville de Kasur, comme candidat du PPP. Ce faisant, il avait battu trois des politiciens les plus riches du Pakistan, qui avaient dépensé des millions de roupies pour leur campagne électorale. Manzoor l’avait emporté en faisant campagne sur la base des idées révolutionnaires et de la lutte pour le socialisme.

À environ 2h de l’après-midi au Pakistan (10h du matin en Belgique) aujourd’hui, lundi, 19 novembre, notre camarade Manzoor Ahmed a été libéré de la prison centrale de Gujranwala où il avait été détenu depuis vendredi passé pour avoir organisé des manifersations contre la loi martiale.

Notre camarade Manzoor Ahmed, député marxiste pakistanais et président de la Campagne pour la Défense du Syndicalisme au Pakistan (PTUDC), a été arrêté, aujourd’hui, à Gujranwala, une ville située à 60 kilomètres au nord de Lahore.

pak1.jpgLe régime de Musharraf s’attaque brutalement aux avocats et militants politiques qui s’opposent à l’état d’urgence, proclamé samedi dernier. Dans ce contexte, la Campagne pour la Défense du Syndicalisme au Pakistan (PTUDC) a été l’objet d’une grave attaque : Chaudhary Munir Ahmed, président de l’Association des Avocats de Kasur, membre du PTUDC et frère cadet du député et président du PTUDC Manzoor Ahmed, a été arrêté en même temps que d’autres dirigeants ouvriers et avocats actifs dans le PTUDC. A travers ces arrestations, c’est le mouvement ouvrier pakistanais qui est touché.

Le 18 octobre dernier, la ville de Karachi, au Pakistan, a connu la plus large mobilisation de masse depuis un quart de siècle : 1 million de personnes selon la police, et 3 millions selon la direction du PPP (Parti du Peuple Pakistanais).

Le vendredi 14 octobre, le camarade Manzoor Ahmed, membre du parlement pakistanais et président du PTUDC (Pakistan Trade Union Defense Campaign), tenait une conférence de presse, au Club de la Presse de Lahore, pour annoncer le lancement d’une caravane de solidarité du PTUDC - la « caravane révolutionnaire de solidarité » - qui est partie de sa circonscription de Kasur, le lundi 17, en direction du Cachemire.

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